Etre français(e) et venir créer une entreprise en Suisse

📊 Nombre total de créations d’entreprise en Suisse

• En 2022, la Suisse a battu un record avec 46 987 nouvelles entreprises créées, soit +9,2 % par rapport à 2021. Ces créations ont généré 64 806 emplois (bfs.admin.ch, kmu.admin.ch).

• Sur la même lancée, au 1er semestre 2024, 27 109 entreprises ont été enregistrées, marquant une progression de +2,1 % par rapport au 1er semestre 2023, soit en moyenne 149 créations par jour (ifj.ch).

• Et pour l’année entière, environ 53 000 start-ups ont été lancées en 2024, contre 51 500 en 2023, soit un bond de +2,6 % (swissinfo.ch).

🌍 Origine des entreprises et créateurs étrangers

• En 2023, environ 40 % des entreprises nouvellement établies en Suisse proviennent de sociétés étrangères, notamment des États‑Unis, d’Allemagne et de France (iqeq.com).

• Quant aux résidents étrangers, ils représentent environ 26 % à 31 % de la population en 2023, avec des Français constituant 6,6 % des habitants étrangers (en.wikipedia.org).

• Parmi les entrepreneurs issus de l’immigration, les différences avec les Suisses sont faibles : ils créent tout autant d’entreprises et deviennent souvent exploitants ou employeurs (link.springer.com).

🚀 Opportunités et soutien pour entrepreneurs étrangers

• La Suisse bénéficie d’un environnement favorable aux entrepreneurs : infrastructure solide, réglementation claire, fiscalité compétitive (impôts Cantonaux entre 11 % et 21 %) et accords de double imposition (helveticcircle.com).

• Elle se classe 8ᵉ au Global Entrepreneurship Monitor (GEM) pour la qualité de son écosystème entrepreneurial (gemconsortium.org).

• Un tiers des PME suisses exportent vers l’étranger, avec une présence dans en moyenne 11 pays, ce qui montre que même les entreprises locales visent souvent un rayonnement international (heg-fr.ch).

✅ En résumé

• Près de la moitié des entreprises créées sont des PME locales, mais un nombre non négligeable vient de fondateurs étrangers, surtout d’Europe.

• Les entrepreneurs étrangers bénéficient d’un cadre attractif, avec une forte intégration dans le tissu économique.

• Pour les Français, la création d’entreprise en Suisse est non seulement possible, mais favorisée par un environnement solide et ouvert — sous réserve de maîtriser les démarches administratives, les aspects fiscaux et le marché local.

De nombreux entrepreneurs français envisagent de s’installer en Suisse pour profiter d’un environnement économique stable, d’un marché dynamique et d’une fiscalité attractive. La reprise d’une entreprise déjà existante, qu’il s’agisse d’un commerce de proximité, d’une PME ou d’un cabinet médical, représente une excellente opportunité pour démarrer rapidement une activité avec une clientèle, une structure et un historique déjà en place. Mais qu’en est-il lorsqu’on est ressortissant français ? Est-il réellement possible de reprendre une entreprise en Suisse ? La réponse est oui : un Français peut tout à fait racheter une entreprise en Suisse, à condition de respecter certaines démarches administratives et de se conformer aux exigences légales locales. En tant que citoyen de l’Union européenne, un Français bénéficie d’une certaine facilité d’accès au marché suisse grâce à l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP). Cet accord permet notamment d’obtenir un permis de séjour pour activité indépendante (permis B) dès lors que le projet est jugé économiquement viable.

Pour cela, il est généralement nécessaire de présenter un business plan solide, une preuve de fonds suffisants pour financer la reprise, et un engagement à s’installer en Suisse. La domiciliation de l’activité, l’inscription au Registre du commerce, ainsi que l’affiliation aux assurances sociales suisses (AVS, LPP, etc.) font partie des étapes incontournables.

Il est vivement recommandé de se faire accompagner par un professionnel local (fiduciaire, avocat, coach en entrepreneuriat) afin de sécuriser le processus, notamment lors des phases de due diligence et de négociation. Reprendre une entreprise en Suisse en tant que Français est donc non seulement possible, mais représente aussi une réelle opportunité pour qui souhaite entreprendre dans un cadre structuré et porteur.

Évaluer la viabilité d’un projet grâce à un accompagnement ciblé

En Suisse, créer une entreprise demande bien plus qu’une bonne idée. Avant de se lancer, il est crucial d’évaluer avec rigueur la faisabilité économique et commerciale du projet. Faire appel à un coach spécialisé dans la création d’entreprise permet d’avoir un regard extérieur, professionnel et structuré sur les points clés du dossier. Le coach intervient pour questionner la pertinence du concept, étudier le marché, structurer un modèle économique cohérent et préparer l’entrepreneur à toutes les étapes du parcours. Ce soutien est d’autant plus précieux dans un écosystème suisse où les exigences des partenaires bancaires et institutionnels sont élevées.

Consolider l’étude de marché et le business model

L’étude de marché constitue la base de toute analyse de viabilité. Un coach expérimenté peut accompagner l’entrepreneur dans l’identification de sa clientèle cible, l’analyse de la concurrence locale, l’étude des tendances sectorielles suisses, et la définition d’un positionnement pertinent. Il aide aussi à formuler une proposition de valeur claire et différenciante. En parallèle, le business model est passé au crible : quels sont les canaux de distribution, les marges attendues, les charges à anticiper, la stratégie commerciale ou encore le mode de facturation. Grâce à une méthodologie éprouvée, le coach permet de valider ou d’ajuster les hypothèses de départ et d’éviter les angles morts dans la réflexion.

Préparer un business plan solide pour obtenir un financement

L’un des rôles majeurs du coach est d’accompagner l’élaboration d’un business plan complet, professionnel et crédible. Ce document est essentiel pour convaincre un établissement bancaire, un investisseur ou un organisme public de financement. Le coach guide la rédaction des différentes parties : résumé exécutif, présentation du projet, prévisionnel financier, besoins de financement et perspectives de rentabilité. Il s’assure que les chiffres sont cohérents avec l’étude de marché et que les hypothèses tiennent compte des spécificités suisses (charges sociales, fiscalité, coûts salariaux, normes comptables, etc.). Il peut également orienter l’entrepreneur vers les bons interlocuteurs : banques, fondations, institutions cantonales de soutien à l’entrepreneuriat. Faire appel à un coach permet ainsi de gagner en crédibilité et d’augmenter ses chances d’obtenir un financement dans un cadre structuré et exigeant.

Structurer une demande de financement bancaire avec l’aide d’un coach

Obtenir un financement bancaire pour lancer une entreprise en Suisse demande bien plus qu’un simple rendez-vous à la banque. Le processus est rigoureux et repose sur une préparation solide. Faire appel à un coach spécialisé en financement entrepreneurial permet d’aborder cette étape stratégique avec méthode et crédibilité. Le coach aide à clarifier les besoins en fonds, à structurer la demande, et à formuler un argumentaire financier adapté aux attentes des établissements bancaires. Son accompagnement permet d’éviter les erreurs fréquentes, comme une estimation imprécise des besoins de trésorerie ou un manque de cohérence entre le projet et le montage financier proposé.

Monter un dossier convaincant : business plan, garanties et viabilité

Le cœur d’une demande bancaire réside dans la qualité du dossier présenté. Le coach accompagne l’entrepreneur dans la rédaction d’un business plan complet, réaliste et adapté au contexte suisse. Il veille à l’alignement entre les prévisions financières, les besoins de financement, et la stratégie d’exploitation. Au-delà des chiffres, il s’assure que le projet est crédible, que les charges sont correctement évaluées, et que les garanties ou apports personnels sont mis en valeur. Le coach aide aussi à identifier les points faibles du projet, à y apporter des réponses, et à démontrer la capacité de remboursement à moyen terme. Ce travail de préparation est indispensable pour rassurer les partenaires bancaires et maximiser les chances d’acceptation.

Le rôle du cautionnement romand dans l’obtention d’un crédit

En Suisse romande, de nombreux projets de création ou de reprise d’entreprise peuvent bénéficier du soutien du Cautionnement Romand, un organisme reconnu par la Confédération. Cette structure peut se porter garante auprès de la banque jusqu’à 1 million de francs pour des PME ou des indépendants ne disposant pas de suffisamment de fonds propres. Le coach joue ici un rôle central pour constituer le dossier de demande de cautionnement, qui comprend une évaluation complète du projet, des prévisions financières, un business plan détaillé et des pièces justificatives. Grâce à cette garantie publique, les chances d’obtenir un crédit bancaire sont significativement renforcées, en particulier pour les jeunes entrepreneurs ou les projets innovants. Le recours au cautionnement romand, bien préparé avec un coach, permet d’accéder à un financement structuré tout en sécurisant la banque contre les risques de défaut.

Se lancer en franchise : un projet entrepreneurial structuré

Créer une entreprise en franchise en Suisse représente une option stratégique pour les entrepreneurs français qui souhaitent démarrer une activité tout en s’appuyant sur un modèle éprouvé en Suisse. Ce type de projet particulièrement apprécié des français, pour qui le modèle de la franchise est plus répandu, combine l’indépendance d’un entrepreneur français souhaitant venir créer une efranchise en Suisse et le soutien d’un réseau structuré. Toutefois, entrer dans l’univers de la franchise ce type de projet implique de respecter un cadre contractuel précis, de comprendre les obligations réciproques et d’évaluer la viabilité commerciale du concept dans un contexte local. Faire appel à un coach permet de décrypter ces enjeux, d’accompagner les négociations avec le franchiseur et de s’assurer que le modèle est adapté au marché ciblé.

Valider le concept, l’implantation et les conditions du contrat

Avant de signer un contrat de franchise et d'envisager de venir en Suisse en tant que français afin de le développer, il est essentiel de procéder à une analyse complète du concept proposé. Le coach en entreprise accompagne l’entrepreneur français dans cette phase de validation : il réalise pour le compte de son client entreprneur français une étude de marché local, vérifie l'adéquation de l’offre avec la clientèle régionale, le potentiel de développement, la concurrence directe.

Il aide également à décrypter les éléments clés du contrat de franchise, tels que les droits d’entrée, les redevances, les obligations de formation, les clauses de non-concurrence ou de résiliation. Le coach joue ici un rôle de conseil stratégique pour vérifier que les engagements du franchiseur sont équilibrés, réalistes et clairement définis. Ce travail préparatoire évite les erreurs d’appréciation et sécurise le démarrage.

Structurer le financement et mobiliser les bons outils

Le lancement d’une franchise en Suise par un français nécessite souvent un investissement initial significatif. Entre les droits d’entrée, l’aménagement du local, l’achat de matériel et le fonds de roulement, le besoin de financement doit être précisément évalué. Le coach accompagne l’entrepreneur dans la construction d’un plan de financement réaliste, incluant les apports personnels, les crédits bancaires et, si nécessaire, le recours à un organisme de cautionnement tel que le Cautionnement Romand. Il prépare également le business plan exigé par les banques et veille à l’alignement entre les projections financières du franchiseur et les spécificités locales du point de vente. Grâce à cet accompagnement, le porteur de projet venat de l'étranger bénéficie d’un regard expert et structuré, capable de transformer une opportunité de franchise en entreprise durable et rentable.

Eviter certaines erreurs lors de l'arrivée en Suisse d'entrepreneur(e)s français

De nombreux entrepreneurs français sont attirés par la Suisse pour son environnement économique stable, sa fiscalité compétitive, sa qualité de vie et la sécurité juridique de ses institutions. Que ce soit pour créer une nouvelle activité ou reprendre une entreprise existante, le marché helvétique offre de belles opportunités. Mais cette démarche ne s’improvise pas. Derrière son image accueillante, la Suisse présente un cadre réglementaire, administratif et culturel bien spécifique. Certains pièges peuvent compromettre la réussite du projet si l’on ne s’y prépare pas avec rigueur.

Sous-estimer la complexité administrative et juridique locale

L’un des premiers écueils consiste à croire que la Suisse fonctionne comme un pays de l’Union européenne. Ce n’est pas le cas. Bien que des accords bilatéraux existent, notamment sur la libre circulation des personnes, la Suisse conserve un cadre juridique propre, avec de nombreuses spécificités cantonales. Un entrepreneur français devra par exemple obtenir un permis de séjour s’il souhaite s’établir durablement en Suisse pour y exercer une activité indépendante. Ce permis est soumis à des critères économiques précis : viabilité du projet, plan d’affaires crédible, preuve de moyens financiers, et parfois inscription au Registre du commerce.

Il est donc essentiel de se faire accompagner dès le départ par des professionnels locaux (fiduciaire, avocat, coach) qui connaissent les particularités administratives du canton visé. Un défaut de compréhension ou une erreur dans les démarches peut ralentir considérablement le projet, voire le compromettre.

Mal évaluer les différences culturelles et fiscales

Créer ou reprendre une entreprise en Suisse ne se limite pas à transposer un modèle français à l’identique. Les habitudes de consommation, les attentes des clients, le rapport au service ou à la ponctualité sont parfois très différents. La relation au travail, la gestion des équipes, la perception du risque ou la communication professionnelle suivent des codes propres à la culture helvétique.

Sur le plan fiscal, les différences sont également marquées. L’imposition dépend du canton d’implantation, avec des taux d’imposition variables. Les charges sociales, la TVA, les obligations comptables ou les modalités de facturation peuvent différer sensiblement du système français. L’entrepreneur doit donc revoir ses repères, comprendre la logique suisse et éviter de calquer ses pratiques sur celles du pays voisin.

Négliger l’étude de marché et le financement

Un autre piège fréquent consiste à croire qu’un projet ayant réussi en France fonctionnera forcément en Suisse. Chaque marché possède ses propres dynamiques. Il est impératif de mener une véritable étude de marché locale, en tenant compte de la concurrence directe, des habitudes de consommation suisses, et des spécificités linguistiques, notamment entre les cantons romands et alémaniques.

De plus, les banques suisses sont exigeantes en matière de financement. Elles attendent un apport personnel conséquent, un business plan structuré, des prévisions réalistes et, dans certains cas, une garantie externe comme celle proposée par le Cautionnement Romand. Un accompagnement professionnel permet d’anticiper ces exigences, de structurer un dossier convaincant, et d’éviter le refus de financement pour cause de préparation insuffisante.

Conclusion

Créer ou reprendre une entreprise en Suisse en tant que Français est tout à fait possible, mais ne s’improvise pas. Anticiper les différences administratives, juridiques, culturelles et financières est indispensable pour sécuriser le projet. L’accompagnement par des professionnels locaux permet non seulement d’éviter les erreurs, mais surtout d’optimiser chaque étape du parcours entrepreneurial.